mardi 6 novembre 2007

Welcome !

Il était temps, diront certains, et oui, après des mois de réflexions et de tergiversations, j’ai décidé, en mon âme et conscience de créer mon blog. Un blog de thèsarde, de future docteur-chômeuse, de femme au foyer servile mais pas asservie, de femme amoureuse, de trentenaire régressive, de copine excédée mais toujours copine, de non fashion-victime, de fille quoi ! J’espère également vous offrir quelques pistes de réflexion sur plusieurs sujets : actu, lecture, cuisine, ciné, tout peut y passer ! C’est selon l’humeur du chef : Toopie, votre serviteur, assise derrière son clavier, une touffe sur les genoux : Hermès compagnon d’écriture tantôt poilu, tantôt tondu : persan oblige !

A l’heure où mon labo de recherche ne cesse de se chercher un nouveau nom, je n’ai pas cherché très longtemps le nom de ce blog : « le mail du vendredi » s’est imposé de lui-même. D’abord, parce que ceux qui, dans un premier temps, consultent ce blog à leurs heures très perdues, savent de quoi il retourne et puis parce que le MDV c’est un peu « ma patte » …

Pour les néophytes qui se seraient égarés dans le coin, le mail du vendredi est né il y a quelques années déjà, en mars 2005, je crois. Ce qui n’était qu’un billet d’humeur est devenu une sorte de mail hebdo, à la veille du We, d’où le « mail du vendredi ». Tout y passe, le mari malade, les Noël, les envies de soleil, le maillot de maman… de quoi faire rire certains dans leur open space. D’autres, plus gravement atteints, allant jusqu’à imprimer mon torchon pour le lire dans le métro grisou … parce qu’ils n’avaient pas le temps au boulot !!! Lèches-culs !

J’avoue que depuis quelques mois j’ai délaissé mon clavier et mes bulletins se sont raréfiés. Ma thèse touchant à son terme, comme d’autres leur grossesse, j’ai dû lui consacrer beaucoup d’énergie et de temps. Pourtant, ma thèse mériterait un blog à elle seule, quelle aventure ! Pauvres doctorants livrés à eux-mêmes devant un pc –ou un mac, ne soyons pas sectaires !- ne sachant comment se sortir de ce guépier, avec un directeur de recherche totalement inexistant ou peu disponible : dans ce cas c’est un compliment, il a une excuse valable : le boulot ! Le mien connu sous le nom de Branquignole Mauviette est champion toutes catégories, poids lourd de l’absence, poids léger de la réflexion et poids mouche de l’organisation ! Enfin, l’affaire est toujours en cours, nous y reviendrons.

Puisque je parle d’un premier personnage, mon « patron », je me dois, par amour, de dresser le portrait de mon Mattheus Pilletus, mon cher et pas toujours tendre époux depuis plus de deux ans et mon Choco Prince (expression de ma copine Coco dont je parlerai prochainement) attitré depuis 12 ans et quelques jours ! Heureusement, quand je l’ai rencontré je ne croyais plus depuis longtemps, très longtemps, aux princes charmants, ayant finalement noté que je n’aurai jamais le minois de la Belle au bois dormant ou la pointure de Cendrillon ! Si j’avais continué à croire aux princes, il m’aurait ramenée dans le monde réel à la vitesse d’un vaisseau star trekien ! Ne croyez pas qu’il ne possède aucune fantaisie, loin de là, j’ai fini par déteindre sur lui, je vous rassure. Il peut être aussi drôle que ronchon, il faut s’habituer à ses petits défauts, c’est tout ! En contre partie ses qualités n'exigent aucune période d’acclimatation. De plus, le Mattheus Pilletus est d’une fidélité exemplaire : quand il s’attache, il ne se détache plus ! J’ai plusieurs exemples en stock : la télé, le ciné, Dernière, magazine de ciné bien connu et bien revu dernièrement de façon minable, selon mon lecteur de mari, mais qu'à cela ne tienne il l’achète quand même ! Notre appart’ contient tous les numéros parus durant les 15 dernières années … argh ! Et moi … fidèle au poste.

Enfin, le Mattheus Pilletus est une espèce en voie d’extinction aujourd’hui : combien de trentenaires connaissent encore le luxe dans lequel il vit aujourd’hui ? Une femme qui lui nettoie sa tanière, lui lave et repasse son linge, lui « prépare de bons petits plats pendant qu’il va au cinéma » – ce n’est pas de moi mais des copains – En fait, je sais que c’est assez mal vu dans notre société paritaire mais je ne peux pas m’en empêcher et puis, j’avoue, j’aime bien m’occuper de lui. J’ai été programmée comme ça ! Merci maman ! L’avantage avec ce système c’est que mon homme n’est pas perdu, il sait où se trouve sa place dans notre couple, contrairement aux hommes qui hantent les pages de Marie-Chantal déboussolés à la recherche d’une prise pour brancher le fer à repasser… N’allez pas croire cependant, que le Mattheus prône le retour des femmes au foyer, loin de là ! Il est obéissant : sa femme a besoin d’aide ou de service, il agit ! Le partage des tâches existe même chez nous … Le Mattheus Pilletus sait où se branche l’aspiro ! Quant à savoir s’il sait en changer le sac ??? aïe ! Promis, je lui montre ça dès ce soir !

Enfin, dans un couple le principal c’est que chacun trouve sa place et s’y épanouisse !

A bi’tôt comme on dit par t’cheu mé c’est-à-dire dans le petit coin là où il fait même pas froid !

Qu’est-ce-qu’une mauviette ?

Une mauviette est une petite bête à poils ras et gras, donc peu facile à attraper.Telle un furet, la mauviette court partout et se faufile, insaisissable, entre vos doigts. Notons que la mauviette est très présente dans nos contrées tempérées qui conviennent particulièrement à son développement.

Il existe plusieurs espèces de mauviettes : le professeur Ursula Tambrouille en a répertorié pas moins de 297 au cours de ses longues et frutuctueuses recherches. Malheureusement après 58 ans de travaux acharnés et d’enrichissement actif en terme de biologie mauviettique, Ursula doit interrompre ses recherches à cause d’une crise franco-directo-anti-hypocrite (FDAH pour les initiés) provoquée par la découverte suivante : tous ses anciens patrons appartenaient à différentes catégories de mauviettes.

En effet, dans sa hâte de partir à la recherche des mauviettes camouflées en pays Focu, Ursula a omis d’étudier son entourage proche ! A son retour de Trouille, capitale de Focu, consternée par l’ampleur du travail qui lui reste à accomplir compte tenu de la prolifération des mauviettes dans son entourage, Ursula subit une crise violente et franche de FDAH qui manque la terrasser et lui laisse, à vie, les cheveux secs et fourchus.

Depuis 7 ans, Ursula doit vivre en plein jour dans la ville de Franducolié, capitale de la nation Franparlé. Depuis, cette chercheuse ne peut plus rien cacher, même le mensonge par omission est banni… si vous la rencontrez ne parlez pas de mauviettes, vous risqueriez de lui déclenchez une seconde crise de FDAH qui lui serait franchement fatale …

Dans ce blog, il sera principalement question de la mauviette gariette qui vit en ville. Cette catégorie de mauviette, d’un naturel joyeux et affectueux, aime la compagnie et se déplace généralement en train. On peut aussi croiser furtivement la mauviette en vélo sur les côtés armoricains de notre hexagone. Pour l'apercevoir, nous vous conseillons une planque à découvert, de préférence en bordure de la route goudronnée pour la voir évoluer gracieusement.

Dans les prochains jours et semaines, nous vous donnerons des conseils sur la nourriture des mauviettes, mais aussi (sachant que vous l’attendez avec impatience) un dossier complet sur l’étude de la reproduction mauviettique.

1 commentaire:

ALyne a dit…

Hip Hip Hip Hourra pour le retour tant attendu du désormais célèbre mail du vendredi !!!!

En tout cas, il n'y a qu'un mot pour qualifier ton premier post: GENIAL!!!! J'adore, surtout ne change rien!!!!!

Et puis surtout, que ce billet soit le premier d'une très longue série!

Gros bisous poulette