jeudi 20 décembre 2007

Il y a des jours comme ça …

… où rien ne va !
C’est vrai, il y a des jours où l’on ferait mieux de rester sous la couette, d’abord parce qu’il fait un froid de canard dehors, ensuite parce que vous le sentez, cette journée ne vaut pas la peine d’être traversée … Tout commence à deux heures du mat’, des maux de ventre vous réveillent, direction le petit coin à plusieurs reprises entre 2 h 30 et 5 heures du matin tandis que le Mattheus Pilletus roupille bien tranquille à vos côtés. Rien n’y fait, une descente dans le placard à médicaments s’impose : à vous le spasfon, l’ercéfuryl et le cher imodium !!!
Enfin, tout se calme et toujours grelottante vous parvenez à vous rendormir en espérant que la Mauviette avec laquelle vous avez rendez-vous le lendemain matin annulera, vous offrant ainsi une excuse parfaite pour ne pas sortir le bout du museau de votre couette.
Hélas ! Pas d’annulation en vue et vous voilà partie vers votre rendez-vous. En effectuant votre correspondance RER / Métro, vous vous apercevez que vous avez égaré votre ticket journalier qui devait vous assurer une certaine tranquillité d’esprit durant cette journée au cours de laquelle vous devez prendre 4 fois le RER … Rage, désespoir, vous en avez désormais la certitude : cette journée pourrie sera !
Votre rendez-vous avec la Mauviette ne se passe pas trop mal. Il confirme que les hostilités auront lieu le 8 janvier à partir de 14 heures et vous donne une copie des annotations et remarques sur votre thèse/pavé par deux personnages émérites. Et là, tout part : pour l’un vous n’avez pas suivi le bon plan, pour l’autre votre plan est logique, pour l’un vous ne développez pas suffisamment, pour l’autre vous êtes passée à côté d’éléments importants. Que de critiques !!! Il paraît que cela fait partie du jeu ! Vous ne désespérez pas car les évaluations évoluent entre bien et très bien, mais rien d’exceptionnel … Enfin, ce n’est pas trop mal, vous vous consolez en vous disant que la Mauviette ne vous a pas trop aidée sur ce coup là et que, comme elle le répète « Cela fait partie du jeu toutes ces critiques …"
Quittant la Mauviette, vous accueillez joyeusement votre mère sur le quai de la gare St Lazare, ayant projeté de lui montrer les vitrines de Noël et le Louvre... Vous repartez direction l’appart’ pour poser armes et bagages et enfin manger une miette, avant de tenter de reprendre le RER. Vous dites bien « tenter » car une grève intempestive annule votre train et vous devez marcher jusqu’à une autre gare pour, enfin rejoindre St Lazare et les Grands Magasins. Là bas, tout va pour le mieux, il fait froid mais c’est beau… Vous passez par la place de la Madeleine, rejoignez la Concorde, admirez les Champs et vous engouffrez dans le métro pour rejoindre le Louvre.
Une fois là, au chaud, vous n’entendez pas votre portable sonner et c’est en écoutant un message plutôt amical, malgré tout, que vous apprenez que vous n’avez pas le boulot qui vous disait tant …
Un peu démoralisée, vous quittez le Louvre après un bref salut aux plafonds majestueux et à Mona Lisa, dont vous trouvez bizarrement le sourire un rien caustique et rejoignez la gare des Invalides pour enfin, rejoindre votre Homme Sweet Homme qui va vous remonter le moral, c’est sûr !
Et là, « regrève », votre train est annulé, et vous devez attendre 45 minutes le prochain. Autant de minutes qui vous éloignent encore de votre couette chérie …
Au final, à 23 h 30, enfin, votre lit vous accueille et vous pouvez vous dire que vraiment, vraiment, la journée n’était pas top et que vous n’auriez jamais dû quitter votre oreiller ! En guise de consolation, vous vous dites que ce n’est pas possible qu’il y ait encore de telles journées pour l’année 2007 car des journées pareilles ce n’est (heureusement) pas si fréquent dans toute une vie, et surtout, il ne reste plus que 12 jours à 2007, peu de chance de renouveler « l’expérience », donc … Vive 2008 ?!

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