Les boulettes …Vous savez ces petites gaffes que l’on fait régulièrement et dont la gravité croît au fur et à mesure que nous grandissons en âge … en vieillissant, on en fait moins, peut être, mais elles sont d’autant plus grosses !
Vous avez commencé une carrière de reine de la boulette façon Fifi Brin d’acier en couette et frimousse tachée de son, en déclarant tout de go dans le salon de coiffure de maman que « la dame là, regarde maman ! Elle a vraiment des gros seins ?! ouah ! t’as vu, hein ? maman ! » en pointant les deux coupables d’un index à la fois accusateur et impressionné (gaffe dont le destin, souvent hilare, vous punit quelque 12 ans plus tard en vous dotant à votre tour de 2 « proéminences» !).
Vous poursuivez votre apprentissage de boulette-woman, ado aux cheveux gras trimbalant toujours vos taches de rousseur, en déclarant à une tante, dont l’un des aïeux vient de mourir d’une longue maladie et dont l’entourage pensait qu’il était temps que le calvaire (de la victime et de la famille) prenne fin, qu’en gros les proches pensaient tous « vivement qu’elle crève la vieille » ! C’est curieux, mais à 13 ans les boulettes passent moins bien qu’à 3 ans : sursauts et hoquets de l’assemblée familiale et, plus tard dans la journée, remarque sans appel du chef de famille : « tu m’as fait honte ». Une honte qui vous suit encore 17 ans plus tard et ne vous lâche plus … et pourtant, vous n’êtes pas encore vaccinée : des boulettes vous en faites encore, moins peut être car vous réfléchissez davantage avant de l’ouvrir, mais quand même …
Cependant, il existe des gaffes de la vie de tous les jours parfois poilantes ! Invitée à une soirée raclette Pauv’coline chez une connaissance, vous rêvassez et ne suivez la conversation que de loin. Conversation qui tourne autour de la grande qualité du fromage à raclette Pauv’coline que vous avez dans votre assiette (mais vous ignorez ce dernier « détail » car vous rêvez et votre esprit n’a pas retenu cette information capitale !). Quand, réveillée et attentive, le cheveu brillant et le minois toujours couvert d’éphélides, vous affirmez que cette marque de fromage est « dégueulasse », en français dans le texte et que seule la fromagerie locale fait du bon fromage à raclette ! Regard un tiers décontenancé, un tiers furibond et un bon tiers hilare de votre mattheus pilletus, tandis que, pauvre innocente, vous continuez d’avaler votre portion sans comprendre ce qui arrive à votre homme tout en vous promettant de le lui demander à la première occasion, en toute discrétion … Mais le mattheus pilletus ne vous en laisse pas le temps et vous révèle toute la rondeur de votre boulette une fois la digestion bien entamée et dans l’intimité de la voiture, sur le chemin du retour !!!
Il existe pourtant des boulettes délicieuses, croyez-en la reine des boulettes !
Les boulettes croquantes à la mozzarella
6 personnes
500 g de riz rond cuit
25 g amandes hachées
2 œufs
25 g parmesan râpé
75 g mozzarella (pain)
1 c à s ciboulette ciselée
chapelure dans un plat (au pif, ajouter quand il y en a plus)
farine dans un plat (idem)
huile arachide
sel / poivre
Mélanger le riz, 2 œufs, la ciboulette, le jambon, le parmesan et les amandes hachées. Bien assaisonner.
Former à la main 18 boulettes, y faire un trou du bout du doigt et y glisser un morceau de mozzarella. Refermer les boulettes et leur donner une forme sphérique. Pour tout ça vous pouvez embaucher votre conjoint, votre enfant ... la patrouille : ils aiment !
Battre l’œuf en omelette avec 2 c à s d’huile, bien assaisonner.
Rouler les boulettes dans la farine, puis dans l’œuf battu et dans la chapelure.
Chauffer la friture et y plonger les boulettes, les cuire bien blondes et croustillantes, pour avoir des croquettes ! Les éponger sur du papier absorbant (sopalin tout simplement).
Comme accompagnement mélanger 25 cl crème liquide, piment en poudre, concentré de tomates (mixer). Goûter l’assaisonnement.
Variez les plaisirs en essayant d’autres ingrédients dans les boulettes et la sauce !
HAPPY FACE et Bon WE !
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